Riolo sort la sulfateuse
Quand Riolo parle, ça fait du bruit. Et cette fois, c’est Olivier Létang qui prend la rafale. « Pour soutenir Labrune, il n’y a plus que Nasser et Létang. Quand Paris demande, Lille dit oui tout de suite », a lâché le chroniqueur sur RMC. La cible : le transfert express de Lucas Chevalier au PSG. 40 M€ + 15 M€ de bonus, sans bras de fer, sans discussion. Pour beaucoup, une opération trop facile quand on connaît la réputation d’inflexibilité du président lillois.
Deux poids, deux mesures ?
La comparaison est brutale. Quelques semaines après avoir dit oui au PSG, le LOSC a fermé la porte à l’OM pour Edon Zhegrova. Courtisé par Pablo Longoria, l’ailier kosovar n’a jamais obtenu le feu vert nordiste… avant de filer tranquillement à la Juventus. Pour les supporters olympiens, l’histoire est claire : Paris se sert, Marseille se heurte à un mur. De quoi nourrir le sentiment de déséquilibre qui ronge la Ligue 1 depuis des années.
Un parfum d’arrangements
« Avec d’autres clubs, il joue de poigne de fer, mais avec Paris c’est tapis rouge », a insisté Riolo. Dans une saison déjà électrique, où l’OM cherche à se relancer au sommet, ce genre d’arrangements supposés jette de l’huile sur le feu. Et alimente l’idée que le championnat est biaisé par des connivences entre dirigeants.
Tensions à venir
Pour Marseille, cette impression d’injustice n’est pas nouvelle. Les arbitrages de la LFP, les choix politiques, et désormais la méfiance envers Lille s’ajoutent à la rivalité déjà brûlante avec Paris. Chaque mercato devient une bataille où l’OM doit lutter deux fois : contre ses adversaires directs sur le terrain, et contre un système perçu comme verrouillé.
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